En Limousin, aux portes du Périgord, terre occitane, le pays Arédien doit son nom à un évangélisateur chrétien, fondateur d’une prospère abbaye.

La cité médiévale

Aménagée et embellie, elle s’ouvre sur la place Attane avec sa magnifique collégiale (XIIe - XIIIe siècles), bâtie par des chanoines ambitieux grâce à la générosité des Ducs d’Aquitaine. A ses côtés, s’élève la Tour du Plô (XIIIe siècle), un donjon médiéval des Vicomtes de Limoges qui amorce la descente vers des ruelles pittoresques avec de beaux hôtels particuliers en pierres blanches et pans de bois.

La tour du Plô

Sans poutres ni planches à l'intérieur, sans chevrons ni toiture à l'extérieur, battue des vents, décharnée par la pluie, les vieillards ont appris de vieillards qui le tenaient de leurs aïeux que, de tout temps, cette tour s'est élevée ainsi, à demi-ruinée, à coté du clocher dont elle semble une sœur déshéritée… La tour du Plô est l'unique vestige civil du monde féodal, témoin de l'ambiance de l'an mil à la fin du Moyen-Âge.
Le seigneur féodal dominait la population grâce au « ban », pouvoir de commandement par lequel il imposait ses droits de police et de justice. Aussi, on comprend le besoin qu'a pu ressentir le seigneur le plus puissant de la région, en 1200, de marquer sur le terrain son pouvoir de justice par l'édification d'un donjon en pierre de plus de vingt mètres de haut : la Tour du Plô. En occitan, «plô» signifie «petit plateau» ou «place sur un point élevé». La tour est effectivement construite en haut de la rue de la Pierre de l'Homme et avait à son pied une cour ovale ; c'est sur la place que le prévôt exerçait son pouvoir de haute justice.
Le deuxième étage de la tour était réservé au Vicomte de Limoges lorsqu'il faisait escale ; l'entrée était au premier étage, à cinq mètres au-dessus du sol. Le rez-de-chaussée servait de prison et le troisième étage permettait à la garnison des «gens d'armes» de faire le guet et portait la bannière du vicomte.

L’ancienne mine de kaolin

Sur la route de la Porcelaine, l’ancienne mine d’extraction de kaolin de Marcognac, exploitée pendant 200 ans, retrace l’histoire de l’extraction du kaolin (argile blanche) qui a donné ses lettres de noblesse à la porcelaine de Limoges.
Qui travaillait dans les carrières à ciel ouvert, et comment vivaient au quotidien ces personnes ? Logements, séchoirs, forge, écurie… sont encore les témoins d’une intense vie ouvrière.

 

De l’or au bout des doigts

Démonstrations, initiations, journées découvertes, stages pour petits et grands, les propositions « chercheur d’or » de Philippe Roubinet sont nombreuses. Alors pourquoi ne pas vous retrouver les pieds dans le lit d’une rivière ombragée, « chapeau chinois » en main à suivre les bons conseils de Philippe ? Après de grands mouvements circulaires et en faisant rouler l’eau, le sable et les graviers de la rivière vous trouverez à coup sûr du mica ou une pierre semi-précieuse appelée grenat et quelques paillettes… d’or !

La Bible de Saint-Yrieix

Œuvre d’un célèbre artiste enlumineur, Pierre Del Casta, également auteur de la crypte de la cathédrale de Limoges, cette Bible est probablement le premier livre d’artiste de Saint-Yrieix.
Pour les spécialistes, il s’agit du «plus beau manuscrit roman resté en Limousin». Pour le Ministère de la culture, qui le classa monument historique en 1988, «il présente du point du vue de l’histoire un intérêt public, en raison de son ancienneté et du témoignage qu’il apporte pour le développement de l’art en Limousin».
Cette bible géante de 23 kilos, parchemin en peau de veau, chèvre et mouton, est à découvrir à la bibliothèque municipale.

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