Cet évènement national, créé en 1990, met à l’honneur les métiers de bouche et le mieux manger, de la terre à l’assiette.
La transmission est au cœur de cette semaine : à cette occasion, les Plus Beaux Détours de France vous proposent de découvrir les gâteaux de nos régions !
Le Creusois
Né dans l’ancien monastère de Cherbaudy dans la Creuse, son invention par des moines remonte au XVe siècle, mais ce n’est qu’en 1969 que le parchemin contenant sa recette est redécouvert.
Ce gâteau au beurre et à la noisette est l’objet d’un secret bien gardé : seuls les membres du syndicat des pâtissiers de la Creuse en connaissent la vraie recette. Le chef André Lacombe, établi à Aubusson, fait partie des pionniers de la popularisation et de la protection du Creusois.
La Praluline
Une brioche et des pralines roses, confectionnées à partir d’amandes et de noisettes : voici la Praluline, inventée par la famille Pralus à Roanne, dans la Loire. Crée en 1955 par Auguste Pralus, meilleur ouvrier de France en pâtisserie, cette viennoiserie devient la spécialité de toute la région de Roanne et se déguste particulièrement à Charlieu, l’une des premières villes où la famille Pralus s’est implantée, après Roanne.
Les Madeleines
Bien avant que Marcel Proust ne lui confère ses lettres de noblesse, la madeleine, ce petit gâteau en forme de coquille Saint-Jacques ravissait déjà les papilles des gourmands.
Elle est inventée, vers le milieu du XVIIIe siècle, au château de Commercy, alors habité par Stanislas Leszczynski, roi de Pologne et Duc de Lorraine. D’après la légende, ce gâteau aurait été confectionné par une femme de chambre nommée Madeleine qui aurait transmis aux cuisiniers du château la recette de sa grand-mère.
Au milieu du XIXe siècle, un commerçant importe la madeleine dans la ville de Saint-Yrieix-la-Perche, en Haute-Vienne, et développe l’industrialisation de ce gâteau, désormais emblème de la ville.
La Couve
Au début du XVIIIe siècle, en Provence, un gâteau à la forme originale est créé. Il s’agit de la couve, qui reprend la forme d’un nid de poule dans lequel viennent se nicher des œufs. Traditionnellement servie à Pâques, cette galette aux ingrédients simples, farine, beurre, sucre, écorce d’orange confite, et sans levure, se déguste jusque dans la Drôme.
C’est d’ailleurs à Crest qu’on le consomme encore aujourd’hui, alors que la tradition de la couve de Pâques s’est perdue ailleurs.
Les Gavottes
L’histoire des crêpes dentelles remonte en 1886 : une quimpéroise, nommée Marie-Catherine Cornic, oublie une crêpe sur son billig. Celle-ci cuit trop et ressemble peu à peu à un tissu bien connu en Bretagne : la crêpe dentelle est née.
Cette nouvelle douceur plaît beaucoup et Marie-Catherine Cornic la commercialise. Ses usines sont basées dans le quartier de Loc Maria. En 1920, une marque implantée dans ce même quartier popularise la crêpe dentelle : c’est la fameuse biscuiterie Gavottes, dont la production s’exporte à Dinan, dans les Côtes d’Armor, en 1962.
Les crêpes dentelles Gavottes sont aujourd’hui l’un des fleurons de la gastronomie bretonne, connues dans le monde entier !
Les Galettes de Pont-Aven
Dans le Finistère, la ville de Pont-Aven est connue pour son rapport étroit avec les arts, mais aussi pour ses fameuses galettes ! Ces petits biscuits sont fabriqués de manière artisanale à base de beurre demi-sel frais, de farine, d’œufs et de sucre. Les galettes de Pont-Aven sont produites depuis 1890 et bénéficient du label “Site Remarquable du Goût”.
La légende locale raconte que ces galettes sont nées de la volonté d’Isidore Penven, boulanger local, d’en finir avec le gaspillage des gâteaux bretons invendus. Il décide alors de diminuer les proportions engagées et de créer des portions individuelles : la galette de Pont-Aven est née !
Article rédigé en partenariat avec J’aime mon patrimoine
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