Découvrez les plus belles petites cités médiévales de France !
Après plus de 30 ans, la restauration des remparts de Provins est enfin achevée. Un prétexte idéal pour partir à la découverte des Plus Beaux Détours médiévaux de France.
Provins, en Seine-et-Marne, est une cité emblématique du Moyen Âge. Classée en 2001 au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce joyau du patrimoine offre une plongée authentique au cœur de la France médiévale !
Arrachée des mains des Romains par Clovis en 485, Provins devient rapidement la troisième ville de l’ancien royaume des Francs, après Paris et Rouen. Le Moyen Âge est une période de faste pour la cité qui abrite l’une des plus grandes foires de Champagne de l’époque. Cette place particulière dans le commerce du royaume lui vaut l’attrait des éminents de l’époque. En effet, Provins est notamment conquise par deux fois par le roi de Navarre dit Charles le Mauvais en 1361 et 1378, le duc du Berry, frère de Charles V, le duc de Bourgogne et enfin Henri IV en 1590.
Provins est protégée par plus d’un kilomètre de remparts, édifiés entre le XIe et le XIIIe siècle, entièrement restaurés et mis en valeur aujourd’hui. Haute de 25 mètres, cette fortification forme une enceinte des plus exceptionnelles préservant la Tour César, le Prieuré Saint-Ayoul, la Grange aux dîmes ou encore les souterrains.
Riche de traditions et d’héritages culturels, Provins offre un véritable détour au Moyen Âge grâce aux Médiévales. C’est la plus grande fête médiévale de France, organisée tous les mois de juin. Durant deux jours, troubadours, saltimbanques, marchands et amuseurs de foules, font danser la ville dans les couloirs du temps !
Dès le XIIe siècle, Honfleur est un haut lieu de commerce entre le Nord de la France et le royaume d’Angleterre. Cité fortifiée sous Charles V, le cœur de la ville est entouré au XIIIe siècle par des remparts perdus de nos jours.
Jouissant d’un fort développement assuré par le commerce, la cité garde, encore aujourd’hui, des vestiges de son riche passé médiéval. Aussi, la lieutenance, élevée au XIVe siècle, par le roi Charles V, marque l’entrée de l’ancienne cité. Utilisé tout au long des siècles pour diverses missions de douane, cet édifice est aujourd’hui le fruit de nombreux remaniements qui donnent à voir l’influence des époques sur la cité.
Du fait de son importance, Honfleur compte, au Moyen Âge, deux églises : Saint-Étienne et Notre-Dame. Toutes deux, construites au XIIe siècle, présentent aujourd’hui des pièces d’architecture admirables. Témoins de l’usure du temps, ces églises ont été restaurées au fil des époques voir reconstruites comme l’église Saint-Étienne, en 1369 et 1808.
Située au débouché de la Seine, Honfleur bénéficie d’une position stratégique pour le commerce, mais également pour les stratégies militaires. C’est ainsi qu’au début des années 1330, à l’aube de la guerre de Cent Ans, Charles V fait fortifier la cité afin d’interdire l’estuaire aux Anglais.
Une cité médiévale, marquée par le commerce et la guerre, offre une visite dans l’Histoire avec ses 57 monuments historiques.
Bien qu’occupée dès l’Antiquité, c’est au Moyen Âge que l’histoire de Dinan rencontre la grande Histoire. En 1064, le duc normand, Guillaume le Conquérant (dit Guillaume le Bâtard), assiège le château de Dinan mettant à mal la cité. Cette attaque affaiblit la ville, mais la fait connaître du monde, cet épisode est, en effet, inscrit sur la tapisserie de Bayeux, brodée, selon la légende, par la reine Mathilde.
C’est au XIIIe siècle, sous l’impulsion de Jean le Roux, duc de Bretagne, que Dinan se développe. Construite autour des paroisses de Saint-Sauveur et Saint-Malo, la moitié de la cité est achevée en 1283. C’est à cette époque que sort de terre la colossale ceinture de remparts qui témoigne encore aujourd’hui de l’importance de la ville. De nombreuses tours, telles que celle de Beaumanoir, Vaucouleurs, Saint-Julien ou encore Connétable, entourent aujourd’hui l’ancienne cité. Le chemin de ronde, demeuré intact, offre une promenade de 2600 mètres à l’enceinte de la ville.
Au cours du XVe siècle, pour moderniser ses fortifications, la ville change de visage. Plusieurs tours d’artilleries sont construites contre les murailles au détriment d’une partie des faubourgs. Le château de Léhon est abandonné tandis que le duc Jean IV fait construire la Tour ducale, un château-fort emblématique du Moyen Âge, ouvert aux visiteurs aujourd’hui.
Porte d’entrée du Pays d’Iroise, Saint-Renan, dans le Finistère, se place comme la cité médiévale de la pointe bretonne. Ancienne capitale européenne de l’étain, cette ville séduit par la splendeur de son patrimoine.
Vous souhaitez déambuler dans la ville et son passé ? Rien de plus simple ! Il vous suffit de suivre le circuit de 12 plaques en lave émaillée qui retrace l’histoire de la cité. Maisons à colombages du XVe siècle, église Notre-Dame-de-Liesse construite en 1747 ou encore ruelles médiévales plongent les visiteurs au cœur du Moyen Âge.
Afin de raviver la richesse de son passé, la cité organise, tous les deux ans, la grande fête des Médiévales. Le centre historique se pare alors d’oriflammes et d’écussons pour accueillir spectacles de danses traditionnelles, concerts bretons, sans oublier le grand défilé costumé.
Un détour dépaysant dans la culture bretonne et son histoire !
Partons à présent à la découverte de la cité bretonne de Vitré ! Riche de 72 monuments historiques, cette ville a su conserver le charme de ses bâtisses d’antan.
Du haut de son promontoire rocheux, le château de Vitré, construit à la fin du XIe siècle, domine la vallée de la Vilaine. De forme triangulaire, cet édifice possède encore son pont-levis, son donjon ainsi que diverses tours défensives.
En redescendant dans la ville, déambulez, au gré des pavés, dans le sinueux dédale de ruelles et laissez-vous surprendre par les hôtels particuliers, dissimulés aux coins des rues. Avant de quitter la ville prenez le temps d’admirer les remparts médiévaux ainsi que la tour de la Bridole, datant du XIIIe siècle.
Cité royale dès le début du XIe siècle, Loches, en Indre-et-Loire, présente un ensemble patrimonial unique en France ! Érigée sur un éperon rocheux, la cité comprend deux monuments architecturaux remarquables : le donjon de Foulques III Nerra, comte d’Anjou et le logis royal de Louis Ier d’Anjou.
Bâti entre 1013 et 1035, le donjon est considéré, aujourd’hui, comme l’un des mieux conservés de l’époque romane. Théâtre de nombreux sièges, cet édifice connaît plusieurs réaménagements : chemises et courtines sont ajoutées au XIIe siècle, puis des tours à bec au XIIIe siècle, ou encore la tour ronde au XVe siècle. C’est donc une forteresse royale complexe, marquée par l’histoire du progrès technique qui s’offre aux visiteurs d’aujourd’hui.
À ce joyau défensif, s’ajoute au XIVe siècle, le logis de Louis Ier d’Anjou dans lequel Charles VII, Jeanne d’Arc ou encore Agnès Sorel viennent séjourner.
Une véritable cité royale qui a su charmer les Grands du Moyen Âge autant que les visiteurs d’aujourd’hui.
Dès le Moyen Âge, Louhans est une ville de contact, tournée vers le commerce. De simple port de sel, la cité a su se développer en une bourgade commerçante florissante. Cette période de faste a marqué la ville et laisse encore des traces dans la ville actuelle.
Au centre de la cité, la rue principale, bordée d’arcades datant du XVe siècle, atteste du passé commercial de Louhans. À ces 157 arcades s’ajoute, à la fin du XVe siècle, l’hôtel du Commerce. Cet édifice particulier présente des poutres intérieures sculptées conférant au monument un caractère unique.
Place centrale dans la vie commerçante de la Bresse, la cité se dote d’une église remarquable dont le style gothique se marie aux briques rouges caractéristiques de la région. N’échappant pas aux déboires du temps, l’église Saint-Pierre est reconstruite en grande partie en 1370 à la suite d’un incendie.
Une ville médiévale des plus attractives qui vous plongera dans l’ébullition de cette époque !
Crémieu est l’ancienne résidence des dauphins du Viennois. C’est au XIIe siècle que la cité entre dans l’Histoire en devenant une châtellenie de la baronnie de la Tour-du-Pin, rattachée au Dauphiné. Établi sur la colline Saint-Laurent, le château joue un rôle militaire de premier ordre dans les conflits opposant la Savoie voisine au Dauphiné.
Dès le XIIIe siècle, une ville basse prend son essor en bénéficiant du commerce florissant de la cité, placée sur la route stratégique d’Italie. Durant deux siècles, la ville connaît une période de grande prospérité amenant, au XIVe siècle, à la construction de nouveaux remparts englobant deux collines environnantes et la ville basse.
Classée Zone de Protection du Patrimoine Architecturale Urbain et Paysager, Crémieu regorge de monuments historiques. Ainsi, le château delphinal datant du XIIe siècle, les portes fortifiées de la ville, érigées au XIVe siècle, ou encore le couvent des Augustins adossé aux remparts dès le XIVe siècle, jouissent d’une conservation remarquable !
Après avoir arpenté les vallées du Dauphiné, descendez plus au sud pour explorer le Périgord noir et sa capitale Sarlat. Cité historique majeure, cette ville est renommée pour sa parure monumentale datant du Moyen Âge.
En parcourant le lacis de ruelles, de venelles et de placettes ombragées, composant le centre-ville, plongez au cœur du faste médiéval ! Hôtels particuliers aux toits de lauze, cathédrale Saint-Sacerdos ou encore le palais des évêques rappellent l’importance de cette grande cité épiscopale du Moyen Âge.
Visiter Sarlat, c’est revenir au temps des ducs, consuls, mais aussi des châteaux-forts et remparts érigés et magnifiés au cours de la guerre de Cent Ans.
Mentionné dans les écrits dès le XIe siècles, le « castrum de Grimaldo » entre dans le Moyen Âge avec la lutte contre les Sarrasins. Ainsi, en 973, les comtes de Provence, le roi de Bourgogne et l’empereur byzantin s’unissent pour reprendre la ville et ses alentours. C’est à cette époque que Grimaud débute son essor. La cité se développe sur un piton rocheux dominant la baie de Saint-Tropez.
Le Moyen Âge est riche en constructions religieuses pour la cité. Elle s’enrichit d’une première église Saint-Michel, disparue mais reconstruite au XIIe siècle et d’une chapelle Notre-Dame-de-la-Queste, dont les murs de granit et de calcaire ont su braver le temps jusqu’à nos jours.
Cité médiévale provençale par excellence, Grimaud devient, au XIVe siècle, le plus grand bourg du Freinet. Mais brigandages et peste obligent la cité à se protéger. Les remparts construits dans la deuxième moitié du XIVe siècle sont un témoignage du repli sur soi exercé par la cité. Il faut attendre la fin du Moyen Âge, plus précisément le XVe siècle, pour que le château et la magnificence de sa composition voient le jour. Grâce à sa volonté d’embellir la ville, le Grand Sénéchal de Provence Jean Cossa, alors nouveau propriétaire du château, a donné vie à la citadelle connue aujourd’hui.
Article rédigé en partenariat avec J’aime mon patrimoine
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